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Petit retour sur ce ParisWeb 2015, avec des vrais morceaux de licornes dedans.

Comme vous avez suivi mes conseils et vous n’êtes pas allés à ParisWeb, je suis bien obligé de vous raconter ce qui s’est passé. Je vais exprimer mon ressenti sur ces deux jours conférences, donc si certaines remarques peuvent paraître négatives, gardez à l’esprit que c’est une excellente conférence. Pour être précis, tout se déroule parfaitement et les orateurs ont très bien préparé leurs interventions.

Un des premiers points concerne le futur de ParisWeb qui a besoin de renouveler drastiquement son équipe. 12 organisateurs sur 14 ne pourront pas faire la prochaine cession de ParisWeb, pour des raisons personnelles. J’ai l’impression que c’est devenu une institution, que ça a été là, c’est là et que ça sera là. Du truc fabuleux, on est passé au normal, perdant le côté improbable de cet événement. Donc j’aurai vraiment envie de dire à l’équipe qui va reprendre de casser pour mieux nous surprendre, redevenez improbables, réduisez le nombre de place si besoin que l’on se les arrache, répandez encore de la poudre de fée. Soyez à nouveau des « imposteurs ». (Et si vous voulez participer à l’organisation : contact@paris-web.fr)

Le syndrome de l’imposteur, c’est sans doute le sujet qui est apparu de manière récurrente dans les conférences. Est ce que « Je suis légitime ? ». Vraiment, j’ai du mal à comprendre cette interrogation visiblement répandue qui sonne pour moi comme une mauvaise excuse. C’est le « j’ai piscine » de la rédaction d’article ou de l’intervention en conférence. Franchement quand je vois les conférences des orateurs qui interviennent pour la première fois que se soit à ParisWeb ou dans d’autres conférences, il n’y a jamais d’imposteurs. Certes derrière, il y a toujours un travail important de préparation, mais le résultat est là. Le bon exemple est la conférence de Marie Guillaumet. Elle a sans aucun doute fait un énorme travail de préparation sur un sujet où elle ne s’estimait pas forcément légitime (ce qui était faux bien sûr) pour un résultat excellent. Donc je citerai une autre conférence de Virginie Clapet « Arrêter demander l’autorisation, demander pardon » mais pas trop et bougez-vous le cul pour proposer des articles sur 24 jours de Web.

Le deuxième sujet de cette conférence était le respect de la vie privée, avec la présentation en ouverture d’Adrienne Charmet de la quadrature du net. Le sujet est aussi apparu tout au long de la conférence, avec des sujets UX ou techno. Ça me parait un sujet important, déjà évoqué l’année sous la forme de la responsabilité des acteurs du net et le serment du Beffroi. Je suis assez d’accord avec l’expression « qu’il faudrait bloquer le périphérique avec de vieux ordis, pour se faire entendre » sur ces sujets. Mais aussi pour mettre des boîtes noires sur le réseau il faut des ingénieurs, des techos en gros des gens qui font le Web. Il suffit que ces personnes refusent de le faire pour que ça ne se fasse pas. Vous allez me dire, il suffit qu’un seul le fasse, peut-être mais dans ce cas le coût va fortement augmenter et ça sera probablement mal fait. C’est comme de refuser de concevoir des dark patterns (des mécanismes visant à tromper l’utilisateur), c’est une responsabilité individuelle. En parlant d’individuelle, la conférence de Tristan Nitot sur l’hébergement de ses données m’a donné une impression de « publi-information ». C’est bien emballé avec de bons sentiments, mais ce qu’on te refourgue c’est la solution de son entreprise. Et c’est dommage.

L’accessibilité, toujours et encore, un sujet important de ParisWeb, et cette année, on voit enfin des réalisations finies accompagnées de retours d’expériences intéressants. Je pense notamment à l’intervention de Bertrand Binois sur le site Pasdecalais.fr qui représente plusieurs années de travail, où il a fallu travailler avec des agences pas toujours au point. Un sujet a été effleuré mais qui me touche personnellement est celui de la dyslexie. Une police de caractères spécifique est activable pour faciliter la lecture. Dans le même thème, on a eu une conférence finale sur 10 ans de traduction en LSF de ParisWeb (Langue des Signes Française). C’était un peu inattendu comme sujet, mais au final une bonne surprise. Sandrine Schwartz nous a raconté comment c’est particulièrement complexe de traduire des termes comme skeumorphisme, mais que l’accueil et la bienveillance du Staff en font un passage initiatique. Il y a ceux qui ont traduit ParisWeb et les autres. Dans les découvertes incongrues, je mettrai aussi le casse-brique audio réalisé par Microsoft. La position de la balle par rapport au pad est donnée par la musique dans les 2 oreilles si la balle est au-dessus du pad, ou une quand elle est à droite ou à gauche. C’est très perturbant au début, mais on se prend au jeu rapidement.

Mais dans ParisWeb le plus important est ailleurs ! Souvent dans de belles rencontres ; j’ai enfin pu mettre un corps sur certaines têtes comme celle Alain Robillard Bastien ou de Denis Boudreau qui était venu du Canada pour ParisWeb. Par contre, j’ai un peu tendance à recroiser les mêmes personnes dans ces événements et je me dis que c’est dommage de ne pas être allé à la rencontre de plus de nouvelles têtes. Toujours est il, ces deux jours ont été un excellent moment, pourvu que ça dure !

Vas-y, rejoins #parisweb , c'est trop top les #afters avec le staff

Une vidéo publiée par Laurence Vagner (@hellgy) le

Auteur :

Lead UX designer en Freelance depuis le dernier millénaire ! J'aide à concevoir des services, des applications en étant centré sur l'utilisateur et ses usages.


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