Oui, il faut en arriver à cette conclusion, les moines copistes au moyen âge utilisaient l’oculométrie (eyetracking in english). La preuve ? C’est simple, ils utilisaient les même procéder que Facebook, Linkedin et compagnie pour organiser la mise en page des ouvrages.
Comme le montre cet article, Here’s How People Look at Your Facebook Profile — Literally, utilisant l’eyetracking sur divers sites sociaux, l’utilisateur suit la structure de la page, s’arrête sur les visuelles et les titres. C’est fantastique, c’est révolutionnaire comme découverte ! Je n’en reviens pas !
On remarque dans les ouvrages anciens, du moyen âge par exemple, l’utilisation de lettrines, d’enluminures et de visuelles pour structurer la page, conduire la lecture et agrémenter l’espace. Mais alors si les moines copistes utilisaient de telles mises en pages c’est qu’ils connaissaient l’eyetracking et qu’ils avaient réalisés de telles études ?
Par exemple cette double page pourrait rappeler furieusement l’organisation actuelle de bien des sites, ou la page d’un profil Facebook.
Je suis tombé sur cette étude par l’intermédiaire de un article de Fred Cavazza qui s’enthousiasme aux vues de tels résultats. J’ai plus le sentiment que c’est (encore) une utilisation de l’eyetracking dans un mauvais contexte, en l’absence de toutes hypothèses scientifiques qui montre des choses tautologiques.
« 100 % des utilisateurs ont tenté lire le contenu. »
Allez pour le plaisir des yeux et de la typographie !
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